Les produits transformés de nos maraîchers
Plusieurs maraîchers des Paniers Marseillais transforment leur légumes. Les adhérents consom’acteurs du réseau peuvent bénéficier de coulis de tomates, veloutés de courgettes et caviar d’aubergines, réalisés par nos maraîchers.
Pour la distribution "spéciale Fêtes de fin d’année", samedi 17/12 2016, retrouvez ci-dessous le contrat en téléchargement des produits biologiques et locaux de Thierry et Viginie Gozzerino.
La conserverie
Depuis 4 ans maintenant les Paniers Marseillais ont développé une gamme de produits de la mer avec la Conserverie Férrigno.
Les produits
- La soupe de poissons
Ingrédients : plusieurs variétés de poissons sauvages selon arrivage, huile d’olive vierge extra de Bastide en Provence, concentré de tomate Provence tomates, les légumes (oignons, poireaux, fenouil, thym, persil) sont fournis par les maraîchers des « Paniers marseillais », sel de mer des Salins du midi.
Sans colorant, sans conservateur, sans épaississant
Poids net : 780g
Contenance : 850ml
Origine : FERRIGNO S.A F-13230 Port St Louis du Rhône
- Le velouté de courge aux moules
Ingrédients : courge fraîche (70%), eau, oignons frais, poireaux frais, moules décortiquées 7%, huile d’olive vierge extra, crème fraîche, sel, épices (piment, noix de muscade, poivre blanc).
Poids net : 970g
Contenance : 1040ml
Origine : FERRIGNO S.A F-13230 Port St Louis du Rhône
De belles rencontres qui se mettent en pots
Eric Dehorter, adhérent des Paniers Marseillais, est un grand amateur des produits de la mer de la conserverie Férrigno, il en a même fait un reportage sur France 3 :
Son idée était de faire rentrer les produits de la conserverie Férrigno au sein du réseau PAMA. Il en a parlé au conseil d’administration qui a proposé de faire une visite sur place pour les connaître et en savoir un peu sur leurs produits.
Le jour venu, Monique Diano et Eric ont décidé de se rendre à la conserverie Férrigno en passant par la coopérative des pêcheurs de Martigues.
En effet, la conserverie Férrigno travaille avec la coopérative des pêcheurs de Martigues. Pas de surgelés, les poissons sont pêchés le matin et l’après-midi envoyés frais à la conserverie pour être transformés.
A la suite de cette visite, ils ont été reçu dans les locaux de la conserverie, une entreprise familiale qui a su résister et tenir le cap sur les bons vents méditerranéens.
Monique et Eric ont exposé le projet de distribution des produits Férrigno dans le réseau des PAMA . L’idée fut plus que bien reçue et ils repartirent le soir avec sous le bras des caisses remplies de soupes, sardines, etc.
Suite à cette visite, les PAMA ont décidé d’organiser une soirée dégustation à la chèvrerie Sainte-Marthe, puis une deuxième, au total se sont plus de 100 personnes qui ont pu déguster les produits et donner leur avis...
Au vue de l’enchantement de tous, de la qualité des produits naturels et locaux du soutien qu’ils apportent aux pêcheurs en achetant leur pêche via la coopérative des pêcheurs de Martigues et d’une étude qui avait été réalisée en parallèle sur les fermes aquacole bio (aux conclusions plutôt réfractaires à mener un partenariat avec ce genre de structures), la décision a été prise de travailler avec la conserverie.
Puis est venue l’idée de créer une gamme de produits « Paniers Marseillais ». Les maraîchers ont suivis l’idée et accompagnés le projet en apportant leurs légumes à la conserverie. De cette rencontre et échanges de bons produits, sont nées la soupe et le velouté !
Retour sur la conserverie Férrigno :
Retranscription de la vidéo d’Eric Dehorter, « La soupe de poisson de Dominique Férrigno à Port Saint-Louis du Rhône. »
Depuis trois générations nous sommes dans le poisson, c’est mon grand-père, italien qui a débarqué en Algérie en 1940, il a crée deux usines de conserverie de poissons en Algérie et a développé la pêche en Algérie.
En 1962, il y a eu l’indépendance de l’Algérie, et ils sont venus à Port Saint-Louis.
Pourquoi Port Saint-Louis ?
Parce qu’il y avait le Rhône.
E que fait le Rhône ? Il apporte des plantons. Donc ils ont commencé à développer la pêche à Port Saint-Louis du Rhône mais sur la sardine.
Nous étions à l’époque (en 1963) plus de 100 usines au niveau national à faire de la conserve de sardines, et actuellement nous sommes en misérable les seuls, il en reste quelques unes en Atlantique.
Quel est votre parcours et celui de votre entreprise ?
Je suis rentrée dans la société il y a 25 ans et auparavant je travaillais dans une banque, mon père, mes oncles vieillissants, j’ai repris la suite.
Fin 1999, il a fallu se séparer un petit peu du secteur sardines sur Port Saint-Louis pour faire des fabrications sur le Maroc. C’est toujours pareil, ça veut dire qu’au Maroc il y a des usines, comme celle-ci, mais les salaires se sont pas les mêmes donc automatiquement on est plus compétitif. Au niveau de l’entreprise on était soit obligé d’arrêter la conserverie, de licencier tout le monde, soit de réduire la fabrication et de développer autre chose.
Et on a développé tout ce qui est plat cuisiné, soupe de poisson, bouillabaisse. On travaille au niveau national, européen voir à l’international, en Espagne, en Belgique, on vend aussi notre soupe de poisson au Canada, en Chine, au Japon, etc.
Transformation et fabrication :
Les soupes sont passées à la conserverie comme à la maison. Le fait de la passer, nous permet d’éjecter les arrêtes et de récupérer que le suc du poisson. De ce fait, la soupe n’est pas broyée et on ne mange pas les arrêtes.
Une histoire de famille :
J’ai mon cousin qui a un bateau de pêche, mon frère qui a un bateau de pêche, j’ai mes deux cousins qui travaillent encore avec moi à Port Saint-Louis donc voilà c’est une histoire de famille !