Eau : sans eau, pas de vie

Les racines cherchent l’eau dans le sol, l’insecte recueille la rosée, la proie se risque au bord de l’étang pour apaiser sa soif, l’homme irrigue ses cultures… « L’eau liquide est plus rare à l’échelle cosmique que l’or sur la terre. » (Hubert Reeves, Patience dans l’azur).
Sur terre, l’eau peut sembler abondante. Pourtant, dans la folie de notre système de production, on la sent devenir incertaine : dans bien des contrées, déjà, elle est cause de litiges…
Car l’eau, ce bien premier, nos sociétés en font commerce ! Elles se l’approprient, la traitent, la polluent, la souillent, la gaspillent et la vendent…
« Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez l’acheter ? » (Un chef indien, cité par Pierre Rabhi).
Sans eau, pas de légumes ! ... LIRE LA SUITE

Le 22 juin c’est la FÊTE des Paniers Marseillais !

Venez nombreuses/eux au Parc de la MGEN au 44 rue Callelongue dans le 8ème !
Une occasion de passer une belle journée ensemble, autour d’un bon repas. Vous pourrez profiter du marché paysan, ainsi que de nombreux ateliers, pour petits et grands.

Journée portes ouvertes très réussie à Saint-Gilles

Temps parfait pour cette journée : ni trop chaud, ni trop de vent, au moins 80 ou 90 adhérents présents !

Après un atelier “plantation des courges” sous film plastique (évite des désherbages et retient l’humidité), chaque godet butté avec cailloux et terre, nous avons eu droit à un superbe festin à l’ombre des abricotiers... des abricotiers qui n’étaient plus en fleurs mais chargés de promesses : des fruits succulents nous attendent ! La famille Péré nous a régalés de keuftés (boulettes de viande) préparés par Djamila (qui est venue nous rejoindre), de côtelettes et tranches de gigots, merguez, anchois... et ensuite de délicieux gâteaux et fruits (fraises et cerises).
Enfin, un petit tour de ferme final qui nous a permis de nous rendre compte de tout le travail effectué quotidiennement.
Les absents ont eu bien tort ! Et tout cela dans la bonne humeur et le sourire. Un grand merci à toute l’équipe chaleureuse de nos maraîchers ! Alors, l’année prochaine (et peut-être même dès cet automne), n’oubliez pas ce rendez vous immémorial...

Découvrez toutes les photos de cette belle journée ICI

DIVERS’ETIK et l’Huile d’Argan.

En 2013, à la recherche de nouveaux « fournisseurs » DIVERS ‘ETIK découvre, non loin d’Agadir, la seule coopérative arganière au Maroc (et même au monde !) certifiée bio et labellisée commerce équitable.
Constituée de 68 femmes, la coopérative Tighanimine existe depuis 2007. Quelques temps auparavant, Nadia FATMI, animatrice de cours d’alphabétisation avait sensibilisé les femmes du village Tighanimine aux revenus qu’elles pourraient tirer de la valorisation des nombreux arganiers présents autour du village, mais aussi de l’apiculture.
L’aventure démarre, Nadia parvient à mobiliser de nombreux partenaires, dont Slow Food et Fairtrade International qui l’accompagnent.
C’est ainsi que la coopérative améliore les conditions de travail de ses membres pour les préserver des conséquences physiques de gestes répétitifs. Elle instaure, avec l’aide de Fairtrade International, un prix minimum garanti de vente (300 dh soient environ 28 euros le litre d’huile en vrac), met en place une caisse de solidarité pour palier aux « coups durs » auxquels les membres pourraient faire face (décès d’un proche, maladie…) et financer la rentrée scolaire de leurs enfants.
Les femmes de Tighanimine sont payées pour chaque opération réalisée sur les noix d’argan (cueillette, dépulpage, concassage) et bénéficient donc de la valeur ajoutée de leur produit ; l’extraction de l’huile cosmétique se fait mécaniquement pour lui assurer de meilleures capacités de conservation. La qualité de sa production vaut désormais à la coopérative d’exporter vers les pays du Golfe, la Jordanie, l’Europe et les Etats-Unis. LIRE LA SUITE : L’huile d’argan et ses bénéfices

LA FERME-USINE DES MILLE VACHES

Appel de la Confédération Paysanne pour la défense de l’Agriculture Paysanne, contre l’industrialisation de l’agriculture.

Prenez 20 fermes de 50 vaches (la moyenne en France), et leurs 42 paysans (2,1 par ferme en moyenne), et mettez-les dans un hangar de la taille de deux terrains de football. Et enlevez les paysans, mettez plutôt 18 ouvriers au salaire minimum.
Vous voilà prêts à produire... du lisier ! En effet, tout l’intérêt n’est pas de produire du lait, mais d’alimenter un méthaniseur géant avec les déjections des vaches. D’ailleurs, il vous faudra aussi 3000ha de terres agricoles, pas pour installer des paysans, mais pour épandre le digestat du méthaniseur.
Et le lait ? Bonne question. Il y en aura beaucoup puisque les vaches sreont traites trois fois par jour. Mais il reste tout de même bien moins intéressant que l’énergie produite par le méthaniseur subventionné. On le vendra donc 270 euros la tonne. A quelques mois de la fin des quotas, voilà qui ne réjouit pas vraiment les éleveurs qui s’en sortent tout juste à 350 euros la tonne.
Mais si les 1000 vaches voient le jour, les éleveurs des 75 000 fermes laitières de France devront surtout changer de métier. Il ne faudra plus que 2500 exploitations pour produire la même quantité de lait !
La Confédération paysanne, a prit ses responsabilités, en stoppant à deux reprises ce projet fou, en interpellant sans relâche les décideurs politiques, en refusant cette industrialisation de notre métier !
Aujourd’hui, nous avons le soutien de trois ministres, et surtout des éleveurs et de la société. Face à nous, le promoteur du projet, un entrepreneur en BTP converti à l’agriculture industrielle. Avec le pouvoir de l’argent . Deux visions s’affrontent :
DES FERMES OU DES USINES ? NOTRE CHOIX EST FAIT ! ET VOUS ?

LES RENCONTRES DÉCONNOMIQUES

Depuis de nombreuses années, début juillet, le Cercle des Économistes organise les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence. Une poignée d’économistes, habituée à quadriller l’espace médiatique, monopolise le débat public pour délivrer une réflexion et un discours économiques indigents.
En 2012, des citoyens se regroupent pour créer le collectif « Les Déconnomistes », ils organisent les premières Rencontres Déconnomiques d’Aix-en-Provence, réunissant des partenaires de prestige, des conférenciers, portant haut le combat contre la pensée économique unique.

Du 4 au 6 juillet se tiendra à Aix-en-Provence la 2ème édition. Au PROGRAMME : des conférences, des animations de rue, du théâtre, du cinéma et de la musique. Les Rencontres Déconnomiques 2014 seront donc joyeuses, festives, taquines, inventives, créatives, mais aussi studieuses.

L’ambition est de démontrer que la pensée économique est foisonnante, qu’elle ne se limite pas à une pensée unique développée sur les médias dominants pour le plus grand profit de l’oligarchie. De plus, les Rencontres Déconnomiques « expertiseront » ces experts pour mettre en évidence les éventuels conflits d’intérêts.

FESTIVAL CARESSEZ LE POTAGER

Du 9 au 11 juillet se tiendra la 12ème édition du Festival Caressez le Potager à Marseille, au Parc de la Mirabelle dans le 12ème.

Bouffée d’air avec danse, concert, ciné, théâtre ... et un brin d’herbe folle. LE PROGRAMME

GÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DURABLE

Écoutez en podcast l’émission Grantanfi consacrée aux lauréats du Concours Génération Développement Durable. L’un des gagnant propose Cyclamen, un projet innovant de restauration rapide de rue se greffant sur un réseau de distribution de produit fermier en circuit court et transformant leurs produits : des plats composés de produits locaux, biologiques, de saison et ultra-frais. L’autre pilier du projet Cyclamen est l’économie circulaire : l’objectif est de valoriser les déchets urbains à travers la construction d’une structure modulaire issue de matériaux de récupération et à travers une autoproduction agricole utilisant comme substrat des produits résiduaires organiques. Cliquez ICI pour en savoir plus.