La production de cette exploitation est certifiée AB, certificat disponible à la fin de cet article.
Frank et Noëlle
Où habitez-vous et que faites-vous ?
Nous nous sommes installés en 1989 comme arboriculteurs à Rochebrune, dans les Hautes-Alpes, non loin du Queyras où nous approvisionnons des marchés de produits de pays comme à Névache ou Saint-Véran. Nous sommes aussi inscrits parmi les fournisseurs bio des Hautes-Alpes pour la restauration collective.
Les vergers de l’EARL
Pourquoi le bio ?
Contre l’envahissement de notre quotidien par les produits chimiques et conscients qu’il fallait progressivement remédier à ce problème, nous nous sommes en effet intéressés de plus en plus au bio. Depuis 3 ans nous avons d’ailleurs repris une exploitation en agriculture biologique suite au départ à la retraite de son propriétaire. Nos pommes, nos poires, nos jus de fruits sont bio.
Les cagettes de pommes
Qui êtes-vous et qui travaillent avec vous ?
Outre nous deux, qui sommes aussi les co-gérants de notre exploitation, notre entreprise compte quatre employés et nous utilisons en plus une vingtaine de saisonniers pour la cueillette le moment venu.
Quel est votre journée type ?
Bien sûr, comme l’ensemble des petits producteurs du monde agricole, nous connaissons de grosses journées de travail : depuis 7 heures du matin jusqu’à 20 heures en moyenne, avec juste une pause déjeuner vers les 13 heures.
Quels sont vos circuits de vente ?
Nos circuits de vente concernent le gros, le demi-gros et le détail. Nous travaillons avec les Paniers marseillais depuis deux ans.
Qu’appréciez-vous dans le réseau ?
Nous apprécions particulièrement la convivialité du réseau, nous espérons en retour bénéficier de la confiance des adhérents quant à notre savoir, notre expérience et notre dévouement. Nous organisons au mieux la préparation des cagettes de fruits et des cartons de jus de fruits en fonction des demandes de chaque adhérent.
Les petits plus de votre métier :
Nous sommes fiers de notre métier, pour la liberté qu’il nous donne malgré les contraintes de toute sorte et d’abord de temps de travail, mais aussi pour la satisfaction de produire de la nourriture saine et goûteuse. Nous apprécions d’autant mieux les contacts avec les consommateurs.
Les petits moins de votre métier :
Le plus dur dans notre profession, ce sont les aléas climatiques et surtout, dans notre région, la grêle et le gel. En un instant, nous le savons, ces aléas climatiques peuvent anéantir des années de travail et réduire notre revenu à zéro.
Mais nous avons la satisfaction, depuis 1989, de tenir bon et nous pensons avoir choisi les bonnes orientations.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier ?
Plus de qualité, plus de proximité entre les producteurs et les consommateurs, plus de vente directe, c’est l’avenir auquel nous croyons pour l’agriculture.
Plus de renseignements ici : http://www.produitsdeshautesalpes.f...