Cette semaine chez Loïc, ils ont semé les fèves, les petits pois, et les pois gourmands.

Nous commençons à peine l’hiver et Loïc pense déjà à semer ce que nous auront plaisir à trier, égrainer, cuisiner et déguster au printemps.

Ils ont aussi débarrassé les serres des tomates. Et vous savez quoi ?

Ils vont y planter de l’herbe, 16 varités de graines différentes.

Mais non, mais non, ils n’ont pas décidé de nous la faire manger.

Une fois que toute cette herbe aura bien poussé, un coup de girobroyeur et l’herbe déchiquetés, mélangée à la terre, servira d’engrais naturel.

C’est-ti pas mieux de l’herbe bien drue plutôt que les engrais en gros sac plastique de l’usine chimique "Mading China".

Des engrais qui nous arrivent en containers, dans des bateaux qui fument noir-épais et qui nous emboucanent l’atmosphère ?

Merci Loïc, finalement nous, on préfère l’herbe.

• Des patates douces. Vous n’avez pas d’idée pour les... regardez plus bas.
• Des oignons rouges, ceux qui ne gardent pas comme les jaunes. On nous l’a dit, les oignons-paille c’est pour plus tard. En nous attendant ils sèchent.
• De la courge Butter Nut. Vous avez essayé ? En gratin, tranché en « plaquettes » pas trop épaisses, avec de l’oignon, tout plein, du fromage bien mélangé à la courge et à l’oignon, du sel, du poivre, de l’huile d’olive et, pourquoi pas, de l’ail.
• Des poireaux, le (un des) rois des légumes.
• Des navets
• En n’arrivant pas trop tard, nous aurons le choix entre des choux-lisses-verts et des choux rouges.
• De la bonne salade, de la Scarole, je crois.
• et du persil !

Dans 15 jours il y aura les poulets et les poules-pour-notre-pot.

Pour nous aider à remplir nos panier : -* Gaudillière Melot

-* Marchetti

-* Maurin Coulon

-* Montet Lavie

... Merci à eux !

-* Suchet

-* Delord

Ils ne bougeront pas, alors ils auront froid. Mais on va pas les plaindre, ils seront assis, eux. Ils n’ont qu’à se couvrir et mettre des mitaines.

Alors les patates douces...

Si vous ne l’avez pas déjà fait, essayez donc en frites, je suis sûr qu’il y aura des amateurs.

Au four, pas de friteuse, préchauffé à... 180° par exemple. De toutes manières, on dit 180°, mais c’est pour parler. On ne les a pas mesurés les 180°, dans chaque four.

Alors on dira : « environ », environ 180°, mais ça n’est pas très important.

Lavées les patates douces et si vous n’avez pas peur, même pas épluchées.

Coupées en frites, un peu toutes pareilles.

De l’huile et... du paprika, par exemple, ou autre chose, comme vous voulez, pour les badigeonner.

Léger, le badigeon, on ne s’emporte pas, mais de tous les cotés et un peu sur les doigts aussi.

Et puis allongées les patates douces, bien séparées, sur du papier « machin », qui va au four, pendant 20 minutes.

Et quand elles ont bien chaud d’un coté, hop, encore 20 minutes de l’autre.

Pas plus longtemps hein ? Après ce serait brûlé. Et c’est pas bon.

Saupoudrées de sel les patates douces, largement, elles se mangent chaudes, debout dans la cuisine, ou ailleurs, avec les doigts plein d’huile mais sans se brûler.

Au fait, les patates douces, on leur dit “patates” mais c’est un autre légume et ça ne se conserve pas comme des vraies patates.

Elles sont plus fragiles, alors faut traîner pour les manger. OK ?

A Mercredi !