Des nouvelles de la ferme
60 000 poireaux…
La Graine : Loïc, peux-tu nous donner des nouvelles de tes 60000 poireaux ?
Loïc :
Nous avons fini de planter les 6 variétés de poireaux, de la plus précoce qui sera récoltée fin octobre aux plus tardifs, les Bleus de Provence, qui seront récoltés jusqu’en mars et avril.
Chaque poireau a été planté au fond d’une rigole de 20 à 25 cm de profondeur et pareil en largeur.
Encore tout petits, leur tête ne dépasse pas les bords de la rigole.
L’arrosage se fait en faisant ruisseler de l’eau au fond des rigoles. Les champs sont donc choisis et préparés pour avoir la bonne pente qui permet à l’eau d’arriver jusqu’en bas sans rien inonder.
La Graine : Le désherbage des poireaux a commencé ?
Loïc :
L’herbe profite aussi de l’arrosage. Elle commence à pousser sur les 2 pentes de la rigole et entre les petits poireaux.
Cette herbe montre à peine le bout de son nez : 1,5 cm de hauteur pas plus.
C’est maintenant qu’il faut l’arracher pour ne pas tout saccager.
Nous venons de commencer, et ce n’est pas fini...
Le désherbage se fait à la binette sur les bords internes de la rigole. On finit à la main quand les herbes sont à moins de 3 cm des poireaux.
Quand ce sera fait pour les 10 000 premiers poireaux plantés, il sera temps de faire la même chose pour les autres et ainsi de suite jusqu’au 60 000ème poireaux, dans quelques semaines.
Il ne restera plus qu’à recommencer depuis le début.
Pour l’instant l’herbe n’a pas poussé sur le terrain plat entre les rigoles.
Au troisième cycle de désherbage, on passera le griffon entre les rigoles avec le tracteur pour enlever l’herbe qui aura poussé, là aussi.
Le désherbage va continuer jusqu’au dernier ramassage de poireaux en avril.
La Graine : Pourquoi ne pas laisser l’herbe Loïc ?
Loïc :
L’herbe consomme de l’eau, des nutriments, elle étoufferait les poireaux et donnerait abris aux pucerons qui envahiraient les poireaux.
Et il faut l’enlever avant que les racines se renforcent.
Donc tout le temps…
Pour économiser tout ce travail de désherbage, il y en a qui mettent du Roundup jusque dans nos assiettes ☹
Soyez rassurés, il n’y a pas de Roundup dans vos paniers !
Tomates en chaleur...
La Graine : Loïc, tu peux nous donner des nouvelles de tes tomates ?
Loïc :
Les tomates sont comme nous, elles ont chaud, très chaud.
Comme nous, les plants de tomates sont fatigués par la chaleur, ils produisent moins.
La Graine : Nous avons remarqué qu’il n’y a presque plus de tomates « anciennes » ?
Loïc :
Pour les tomates anciennes, c’est la fin de la saison dans notre région.
Elles sont fragiles parce que peu de feuillage et elles doivent pousser sous serres blanchies à la chaux pour les protéger des UV.
Les serres sont découvertes tous les 7,5 m pour les laisser respirer.
Et tu sais quoi ? Dans ces ouvertures, les tomates attrapent actuellement des « coups de soleil », on les ramasse mais elles ne sont plus présentables ni consommables. Direct au compost.
On arrivera peut-être à en sauver quelques-unes avant l’arrachage des plants.
La Graine : Nous n’aurons plus du tout de tomates cette année ?
Loïc :
Si, des Rrondes et des Roma.
Plus « feuillues » et moins fragiles elles poussent en plein champ, arrosées au » goutte à goutte ».
Mais il fait très chaud…
La Graine : Il faudrait mettre des parasols aux tomates !
Loïc :
Ne le dis pas en riant ! On peut faire pousser des tomates sous filets ombrageant que l’on installe sur des armatures de serre.
La graine : Ces filets ombrageant remplaceraient les feuilles plastique des serres ?
Loïc :
Pas du tout. Ce seraient de nouvelles serres qui permettraient d’avoir des tomates anciennes jusqu’à la fin août.
Mais pour avoir des tomates en début de saison, il faudra toujours les serres classiques.
La Graine : Loïc, tu aurais des serres en trop qui pourraient être équipées de voiles ombrageant ?
Loïc :
Non, il faudra acheter de nouvelles serres pour les équiper en voiles ombrageant.
Nous avons 3 serres supplémentaires mais elles nous servent à cultiver des « plantes engrais ».
Cultiver des plantes pour faire de l’engrais naturel
La graine : Tu dis que tu cultives des « plantes engrais » ?
Loïc :
Oui nous semons et cultivons chaque année dans 3 serres, un mélange de graines :
Graines de luzerne, de radis, d’avoine, de trèfles, de seigle, de moutarde, de lupin.
Le tout est arrosé, tondu, bichonné toute une saison puis enfouilli dans le sol comme engrais naturel.
Cette culture vient remplacer une partie du compost qu’on achète chaque année par tonnes.
Bien entendu aucun engrais chimique à la ferme 😊
Dans le panier cette semaine
• Oignons blancs (doux),
• poivrons verts (on sait tout sur la couleur des poivrons depuis la Graine du 19 juin),
• concombres,
• aubergines, ce sont encore des noires plutard dans le mois viendront les variétés plus tardives, blanches et zébrées,
• melon charentais, variété Malteze, ou pastèque, au choix
• tomates Roma et Rondes, peut-être encore quelques anciennes (voir les nouvelles de la ferme)
• salades, peut-être batavia ou autre variété en fonction de la récolte
• betteraves rouges,
Distribution
Ils vont venir un peu avant 19h pour décharger le camion et préparer les stands.
Ils resterons jusqu’au bout pour remplir nos sacs.
Ils resterons après 20h pour replier tout ça...
- Chauvin Nathalie
- Grell
- Rabayrol
- Bonnin
Merci à eux !
Pas encore de volontaires pour la distribution des trois prochaines semaines.
Vous pouvez vous inscrire en arrivant à la table d’accueil.
Merci !
Émargement
Ce soir ce sera :
Delord et Guellouz
Encore merci à tous les volontaires qui se sont proposés pour les émargements estivaux et ceux qui souhaitent s’investir dès la rentrée.
Ecrivez-nous si vous êtes partants à contact.pdm@lespaniersmarseillais.org
PANIERS MARSEILLAIS
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