Finalement ce ne sera pas le 12, mais le 19 mai. Voilà, c’est comme ça...😉

Les poulets bio de Loïc :

 pèsent entre 1.4 kg et 2.3 Kg

 compter 12,50 €/kg

Des petits, des moyens ou des gros, Il y en aura pour tous les goûts, mais pas forcement pour tout le monde.

Vous pouvez commander auprès de Guy, notre chef d’orchestre des poulets guy.martin26@gmail.com précisez-lui : un petit, un moyen ou un gros.

Ah oui, pour le poulet, il faudra des sous 😉. Prévoir un chèque au nom de Loïc Péré, à compléter sur place en fonction du poulet choisi.

Toutes les boites vides de 6 ou 12 œufs sont les bienvenues 😉

• Courgettes
• Petits pois
• Blettes
• Fèves
• Pois-gourmands
• Cébettes
• Pommes de terre
• Asperges
• Salades (Feuille de chêne, Battavia rouge, ou mélange, selon ramassage)
• Fraises

 Mamé Aphidius : Merci pour le muguet les filles, ça me fait plaisir de savoir que vous l’avez ramassé.

 La Coccinelle : C’était chouette et en plus il faisait beau.

 La Graine : Mais ici, il pleut ! Ces orages t’ont posé des problèmes Loïc ?

 Loïc : Les cerises arrivant à maturité, il aurait mieux valu un temps sec.

 La Graine : Tu pourras quand même proposer des contrats pour des cerises supplémentaires ?

 Mamé Aphidius : Tout dépendra de la quantité d’eau qui sera tombée et de comment les cerises vont réagir.

 La Coccinelle : Si les cerises boivent trop d’eau, elle se conserveront mal et on ne pourra peut-être même pas les ramasser.

 Loïc : La période qui précède la récolte est très délicate pour les cerises, il suffit de pas grand-chose pour tout compromettre. On verra, je te donnerai des nouvelles des cerises dans quelques jours.

 La Graine : Et tes abricots ?

 Mamé Aphidius : On dit que cette année il n’y aura pas d’abricot dans la région... sauf peut-être à St Gilles.

 Loïc : Tant mieux pour nous mais il est encore trop tôt pour pour se prononcer. On verra bien.

 La Graine : Comment se comportent les serres avec ces vents violents du Sud-Est ?

 La Coccinelle : Les serres sont orientées Nord/Sud pour offrir le moins possible de prise à cause du Mistral.

 Mamé Aphidius : Dans l’autre sens, elles ne donnent pas plus de prise au vents du Sud Sud-Et.

 Loïc : Il suffit de bien fermer les serres pour que le vent ne s’engouffre pas à l’intérieur et ne les déchire pas.

 La Graine : Je suppose que c’est un gros travail de fermer toutes les serres quand le vent se lève !

 Mamé Aphidius : Plusieurs kilomètres à parcourir pour faire le tour complet de chaque serre.

 La Coccinelle : Et il n’y a pas de fermeture électrique à la ferme !

 La Graine : Comment vont les gentils macrolophus ?

 La Coccinelle : La nourriture favorite des macrolophus sont les "tutta absoluta" qui ravagent les tomates. Cette vermine n’est pas encore arrivée ! En attendant, on biberonne les macrolophus...

 Loïc : Il faut nourrir les macrolophus pour qu’ils se reproduisent et qu’il soient en pleine forme pour se gaver des œufs et les larves de tutta absoluta quand ces papillons ravageurs arriveront au début de l’été.

 Mamé Aphidius : Mais ne t’inquiète pas, Loïc n’est pas obligé de préparer les biberons, il fait une pulvérisation sur les plants de tomates avec des œufs de bestioles.

 La Graine : Quel travail pour avoir dans nos paniers des bons légumes sans insecticide chimique ! Comment fais-tu pour vérifier la reproduction et la bonne forme des macrolophus ?

 La Coccinelle : Hé bien, maline, il suffit d’ouvrir les yeux !

 Mamé Aphidius : Et l’’observation se fait au lever du jour ou à la tombée de la nuit.

 Loïc : Les macrolophus ont des ailes mais ne savent pas voler, il faut fouiller dans les plants pour les voir.

 La Graine : Les macrolophus mangent aussi des pucerons ?

 La Coccinelle : Il manquerait plus que ça !

 Loïc : Mais oui la Coccinelle, les macrolophus mangent aussi des larves de pucerons mais ne t’inquiète pas, il y en aura pour tout le monde. Je préfère que l’équilibre entre les insectes ravageurs des plantes et leurs insectes prédateurs soit le plus diversifié possible.

 La Graine : Si la guerre est gagnée et qu’il n’y a plus du tout de pucerons ni de tutta absoluta, les coccinelles, les aphidius et les macrolophus vont mourir de faim et vont disparaitre de la ferme ?

 Mamé Aphidius : C’est pour ça que Loïc parle "d’équilibre". Il faut que tout le monde vive, les plantes, les insectes ravageurs et leurs prédateurs, les moustiques, les abeilles, les guêpes, les virus, les champignons, les bactéries, les vers de terre, les oiseaux, nous les paysans et vous les consomm’acteurs.

 La Coccinelle : Et les Coccinelles, Mamé, il ne faut pas oublier les Coccinelles !

 Loïc : L’équilibre nous fait vivre et pour le préserver, il faut accepter tout le monde en évitant qu’aucun acteur ne prenne le dessus ni ne disparaisse. Tu appelle ça la "biodiversité", non ?

 Mamé Aphidius : Cet équilibre a existé naturellement pendant de longs siècles et on n’avait pas besoin de le nommer. Aujourd’hui que cet équilibre est gravement menacé par les "apprentis sorciers" que nous sommes, on donne à l’équilibre le nom de "biodiversité" et "d’écologie" pour bien identifier l’équilibre que nous devons retrouver.

 La Coccinelle : Et y’a du pain sur la planche !.

 La Graine : Et moi, je suis fière de participer à cette aventure et très heureuse de vous connaitre et de profiter de tout ce que vous avez compris.

 La Coccinelle : Hé, la Graine, si tu y allais maintenant, tu n’as rien d’autre à faire aujourd’hui que de philosopher ?

 Mamé Aphidius : Reviens vite la Graine, c’est encourageant de rencontrer des gens comme toi, nous nous sentons moins seuls... et soutenus !

 La Graine : A la semaine prochaine les amis, merci pour tout !