Au menu cette semaine :
Poulets, c’est cette semaine.
Pas de distribution pour les fêtes (les 21 et 28 décembre).
Commandes mutualisées : à récupérer ce samedi 17 décembre (avec les producteurs).
Les nouvelles de la ferme.
Le panier de la semaine.
Les derniers poulets 2022, c’est mercredi !
Si vous avez oublié de commander le vôtre, joignez vite Guy, notre chef d’orchestre des poulets, on ne sait jamais... :
guy.martin26@gmail.com
Les poulets bio de Loïc :
pèsent entre 1.4 kg et 2.3 Kg
compter 12,50 €/kg
Précisez à Guy : un petit, un moyen ou un gros.
Prévoyez un chèque à compléter en fonction du poids du poulet.
Organisation des paniers pour les fêtes
Comme chaque année, la ferme sera au ralenti pour les fêtes de fin d’année.
Notez bien qu’il n’y aura donc pas de distribution le 21 décembre, ni le 28 décembre.😉
Pour ne pas nous priver de légumes pendant les fêtes, Loïc nous préparera un « gros panier avec plein de légumes différents » ce mercredi 14 décembre et un autre « gros panier " le 4 janvier.
- Vous avez un panier par "quinzaine" ? Vous aurez votre « gros panier », sans changement de votre rythme, soit ce 14/12,soit le 04/01.
Si vous venez sur le cours Julien le mercredi 21 décembre ou le mercredi 28 décembre, vers 19h, venez avec des amis et un cache-nez, vous pourrez aller boire un pot au clair de lune. Mais ne prenez pas votre sac pour les légumes... 😉
Samedi : Retrait des commandes mutualisées
Marché de Noël en direct des Producteurs passionnés, en bio et en local.
Livraison de vos commandes en présence des producteurs :
Ce samedi 17 décembre entre 9h et 13h
à la Maison à vivre "Les Jardins d’Haïti"
7 Square Hopkinson, 13004 (accès par Blancarde via métro, tram, bus, train)
Les nouvelles de la ferme :
La Graine : Bonjour la Coccinelle, tu es venue te réchauffer les pattes devant le poêle de Mamé ?
La Coccinelle : Je viens encore de gratter mon pare-brise.
La Graine : Ton pare-brise ???...
Mamé Aphidius : Depuis trois jours, au petit matin, le thermomètre descend au dessous de zéro .
Loïc : Salut la Graine ! ... et comme c’est toujours très humide, il y a du givre quand le jour se lève.
La Graine : Aïe ! Tu as été obligé de couvrir les plantes ?
La Coccinelle : Bien sûr, Loïc a sorti les couvertures, les édredons et les chaufferettes pour que les salades n’aient pas froid !
Mamé Aphidius : Ne te fais pas de souci la Graine, les légumes ne craignent pas un coup de gel à -1° ou -2°C.
La Coccinelle : Mais ça ferait des dégâts si les fruitiers était en fleurs.
Loïc : Par contre les derniers plants de haricots et de concombres ont été grillés par ce premier petit gel.
La Coccinelle : Mais nous avons profité jusqu’à la fin de l’automne de ces légumes d’été que tu avais planté tardivement en septembre.
Mamé Aphidius : Ce n’était une lubie de Loïc, il fait ces plantations tardives en septembre pour essayer de compenser les dégâts de la canicule.
La Coccinelle : Rappelle-toi, une serre entière de haricots verts avait été grillée fin août, quelques jours avant le ramassage. Et là, ce n’était pas le gel !
Loïc : Je craignais de ne pas pouvoir remplir les paniers en novembre au moment de l’inter-saison, j’ai tenté le coup, c’était un pari.
La Graine : Pari gagné Loïc, nous avons eu des haricots verts en novembre !
Mamé Aphidius : Heureusement la température est restée douce très tard mais, les journées étant plus courtes, les plants de haricots verts n’ont vraiment pas produit ce qu’ils donnent en juin.
La Graine : Vous avez fini d’arracher l’herbe dans la nouvelle serre de carottes ?
La Coccinelle : La température a bien baissé, l’herbe ne pousse plus à la même vitesse.
Mamé Aphidius : On va attendre qu’elle gène la pousse des carottes avant de l’arracher.
Loïc : Pendant ce temps nous allons arracher la serre des haricots, celle des concombres et trois serres de courgettes.
La Coccinelle : C’est dommage, les plants portent encore plein de courgettes !
Mamé Aphidius : Elles ne sont pas plus grosses que des petits cornichons. Il n’y a plus assez d’heures de soleil dans une journée d’hiver, ni assez de chaleur pour qu’elles grossissent et arrivent à maturité.
La Coccinelle : Il suffirait de bien chauffer les serres et de les éclairer la nuit comme en plein jour. Comme ça, inutile d’aller dans un hyper marché pour satisfaire des envies de courgettes et de tomates en janvier ! N’est-ce pas Madame la Graine ?
Loïc : Tiens, une nouvelle qui va t’intéresser, nous venons de planter une nouvelle serre de fraises.
La Graine : Chouette, nous allons en avoir plus longtemps ?
La Coccinelle : Pas du tout, cette nouvelle serre de fraises vient simplement compenser de grosses pertes dans les fraisiers de l’année dernière et de l’année précédente.
La Graine : Je suppose que ce sont encore des dégâts de la canicule ! Loïc, tu vas avoir des dépenses supplémentaires pour remplacer les plants qui n’ont pas supporté la grosse chaleur.
La Coccinelle : Tu as encore tout faux ! Garder des fraisiers pendant 3 ans coûte plus cher que d’en planter de nouveaux.
La Graine : Je ne comprends pas. Qu’est ce qui peut coûter cher si on garde chaque année 2/3 des anciens fraisiers, sans rien y faire ?
La Coccinelle : C’est parce qu’il faut quand même les arroser et qu’on doit utiliser du jus de truffes fraiches du Périgord avec une pincée de paillettes d’or tous les 10 litres...
Mamé Aphidius : Loïc garde chaque année plusieurs serres de fraisiers qui ont 2 ou 3 ans. Ces serres sont immobilisées toute l’année. Il faut en monter d’autres pour cultiver les légumes. Chaque nouvelle serre a un coût : achat des armatures métalliques, des kilomètres de câbles de tension, plusieurs Km² de bâches plus les heures de travail de montage et les heures tracteur.
La Coccinelle : Tu ajoutes des centaines d’heures de travail chaque année pour nettoyer chaque plant de fraisier de ses parties mortes et tu as le prix de quelques dizaines de kilos de truffes du Périgord et des paillettes d’or.
La Graine : Si j’ai bien calculé, il faut 5 000€ pour planter en décembre des nouveaux fraisiers et en gros 10 000€ pour garder en état le même nombre de fraisiers qui ont 2 ou 3 ans. J’ai une question que la Coccinelle va encore trouver idiote : Pourquoi ne pas arracher tous les fraisiers après la dernière récolte début mai ? Tu aurais plus de 6 mois pour faire pousser autre chose dans tes serres avant de replanter, en décembre, tout en nouveaux fraisiers. Et tu aurais des coûts divisés par deux ?
La Coccinelle : Loïc fait ça pour que tu aies le plaisir de manger des fraises pendant 3 semaines de plus.
La Graine : Là, il faut m’expliquer !
Mamé Aphidius : Tu as raison, nous te devons des explications. Pour faire démarrer des fraisiers qui végètent, il suffit de fermer la serre pour augmenter la température et d’arroser suffisamment. Sans jus de truffes ni paillettes d’or !
Loïc : Je dois impérativement commencer par faire démarrer les nouveaux plants de fraisier dès qu’ils se sont acclimatés, ils ne peuvent pas attendre. Les "vieux" fraisiers des années précédentes rendent moins mais ils sont plus costauds, ils peuvent attendre 10 à 15 jours avant que je les réveille. Ensuite viendront les fraises de plein champ qui feront comme bon leur semblera. Si je n’avais que des nouveaux plants, la récolte des fraises serait plus importante mais ne s’étalerait que sur 15 jours. En jouant avec les anciens fraisiers, tu en auras pendant 4 à 5 semaines.
La Coccinelle : Si tout va bien...
La Graine : Je commence à comprendre que les fraises sont une culture qui revient cher, est-ce que tu arrives à t’en sortir ?
Loïc : Avec le prix global des paniers et les fraises supplémentaires que beaucoup me prennent, tout est calculé au plus juste pour équilibrer et prévoir les investissements nécessaires pour la suite.
La Coccinelle : S’il n’y a pas de catastrophe d’ici début mai...
Loïc : Le maraîchage c’est ça et c’est ma vie. Quoi qu’il arrive, on fera avec et puis nous avons les nouvelles serres à monter au-dessus des agrumes le plus fragiles.
La Graine : Merci pour toutes vos explications les amis, passez une bonne semaine !
Dans le panier cette semaine :
Panier "classique" pour les contrats calculés sur 50 semaines annuelles :
- Pommes de terre ou Patate douce (variété Blanche ou Orange selon ramassage)
- Oignons rouges
- Poireaux
- Navets
- Fenouils
- Épinards
- Salade (Scarole)
- Brocolis (Selon ramassage)
- Mâche
Panier pour les contrats sur 52 semaines annuelles (Le panier de Marité, le Panier de la Plaine du Mont) : Prévoyez 3 sacs !
- Pommes de terre
- Patate douce (variété Blanche ou Orange selon ramassage)
- Oignons rouges
- Carottes
- Poireaux
- Courge (Muscade de Provence)
- Navets
- Betterave
- Fenouils
- Épinards (double dose)
- Salade (Scarole)
- Brocolis
- Pak-Choï
- Poivrons
- Mâche
- Cébettes
PRÉVOYEZ 3 SACS !
(Cette liste est "exacte" à 70 % selon les aléas de la production (quantité et maturité)
Elles et ils vous accueilleront pour la distribution :
- Danièle OUADAH SERVOIN
- Victor SCAVINO
- Camille CELLIER
- Stéphanie KRÄMER
- Suzon NORMANT (BRET-FERNIER)
- Elodie CHOQUET
- Clothilde MELOT (GAUDILLERE)
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- Pour l’accueil et les œufs : Corinne DAVID
- Pour le Pain : Marie BONNET et Guy MARTIN
- Pour les Noix du Dauphiné : Marie-Claude DELPIN et Monique DELORD
- Pour les Poulets de Loïc : Guy MARTIN
- Pour les Agrumes : Joanny VIEUX
- Pour les Champignons : Gisèle SOULIÉ
- Pour les fruits supplémentaires : Monique DELORD et Cécilia LAZRAK
- Pour les commandes mutualisées : Marie-Claude DELPIN & Gisèle SOULIÉ
- Notre secrétaire qui, avec sa grande expertise et son sourire serein, veille au grain : Jean-François PADOVANI
- Notre trésorière qui gère chaque année, sans sourciller, plus de 150 contrats et nos milliers de chèques : Brigitte CRÉPIN
- Notre Jiminy Cricket qui ne veut aucun titre mais qui est toujours là quand il faut : Joanny VIEUX
Merci à elles et merci à eux !