Pour les maraîchers, c’est la période la plus intense de récolte. Pour les adhérents, c’est l’annonce des vacances estivales. Pour les Paniers de Quartier, c’est souvent celle de l’organisation équilibriste entre les trocs, les dons et les reports de paniers. Et si c’était l’occasion de développer certaines formes de solidarité pour éviter le gâchis de légumes ? Le réseau est plein de ressources et d’inventivité pour résoudre cette équation. Dans le contrat est prévu l’ajustement par le maraîcher des quantités en fonction des saisons. C’est pourquoi nous avons des paniers plus lourds en été qu’en hiver. Certains paniers choisissent d’offrir la souplesse aux adhérents en accord avec le maraîcher, en proposant le report du panier d’absence à la semaine suivante. Autrement dit, en rentrant de vacances, l’adhérent récupère un panier double. Plusieurs adaptations existent de ce système. D’autres paniers invitent les adhérents à utiliser le site du réseau pour annoncer leur "troc/don" de panier, quand ils n’ont pas trouvé sur leur panier de repreneur. Il y a aussi ceux qui décident d’en faire don. A l’entourage, cela permet de promouvoir avec plaisir le modèle que nous proposons, voire de donner envie d’y adhérer. A une association caritative, cela contribue à faciliter l’accès à tous à l’alimentation biologique et tisser des liens avec les structures qui les accueillent. Pour cela, le réseau propose d’accompagner les Paniers de Quartier qui le souhaitent, dans le montage de leur partenariat. Cet été 2016, certains paniers devraient être remis ainsi à des réfugiés syriens accueillis à Marseille.